
Le transport aérien : un enjeu stratégique pour l’Outre-mer
Performance territoires | 13 Juillet 2018
Au-delà de la pédagogie auprès de tous les acteurs concernés, les intervenants du colloque ont identifié des pistes de consultation aéronautique avec les pays limitrophes des zones Antilles-Guyane d’une part, et Océan Indien d’autre part.
La zone Antilles-Guyane
Concernant la zone Antilles-Guyane, et dans un ressort international proche, il s’agira sans doute d’un nombre de pays limité (certains États membres de l’Organisation des pays de la caraïbe orientale (OECS) à trafic significatif). Avec ces pays, pourrait être envisagé un arrangement administratif type entre autorités aéronautiques civiles (préférable pour des motifs de souplesse à un accord bilatéral nécessitant des travaux longs de ratification), sous réserve que les compagnies aériennes basées en Outre-mer y trouvent intérêt. Il semble qu’il y ait un besoin en la matière si l’on considère l’initiative Caribsky, associant Air Antilles (FR), LIAT (UK) et Winair Air (compagnie régionale du gouvernement de St-Marteen), pour permettre une coopération entre ces compagnies et dépasser les obstacles liés à la faiblesse des flux et aux droits de trafic.
Le ressort international plus éloigné concernerait l’Amérique centrale : Mexique (à condition d’avoir négocié avant qu’un mandat ne soit confié à la Commission européenne), Panama, et Jamaïque (qui est demandeur de négociations). Et l’Amérique du Sud : Brésil (la Commission ayant déclaré son mandat inactif), Argentine, Chili. Il s’agirait ici, compte tenu de la taille des marchés concernés, de négociation d’accords bilatéraux entre États.
La zone Océan Indien
Concernant la zone Océan Indien, les intervenants du colloque ont évoqué les opportunités et besoins de structuration et de renforcement des liaisons aériennes entre les Outre-mer et le continent Africain (Kenya notamment) ou Asiatique. Ce colloque a également été l’occasion d’évoquer le danger pour le pavillon aérien français représenté par les connectivités indirectes entre les aéroports locaux et les grands hubs régionaux.
A noter : pour la zone Pacifique, la compétence en matière de négociation d’accords aériens appartient aux gouvernements de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie Française
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